Intolérance au gluten
Qu’est-ce que l’intolérance au gluten ?
L’intolérance au gluten est une maladie chronique auto-immune provoquée par un agent spécifique : le gluten. Le système immunitaire d’une personne cœliaque ne fonctionne pas correctement et confond le gluten avec un ennemi contre lequel il se défend : c’est ce qu’on appelle l’immunidéficience.
À l’heure actuelle, l’intolérance au gluten est considérée comme un processus systémique, c’est-à-dire qui déclenche une variété de symptômes et de processus pathologiques associés, de type digestif ou non, comme les problèmes gynécologiques, osseux, dermatologiques, etc.
Force est de mentionner que l’intolérance au gluten ne se développe que chez les personnes génétiquement prédisposées. Elle peut se manifester à tout âge. Bien que certains cœliaques soient asymptomatiques, l’absorption de gluten s’avère également nocive pour leur appareil digestif.
Qui se voit affecté par l’intolérance au gluten ?
En Europe, l’intolérance au gluten affecterait 1% de la population, ce qui en fait la condition génétique caractérisée par la prévalence la plus élevée du monde occidental. Vu la difficulté de son diagnostic –seuls 15% des cas sont diagnostiqués–, les médecins disent que « Les cœliaques, on ne les trouve pas ; il faut les chercher ».
Quel est le traitement à suivre ?
Comme nous l’avons mentionné précédemment, l’intolérance au gluten est une maladie chronique. Bien qu’incurable, on peut la contrôler en suivant un régime alimentaire strict dépourvu de gluten tout au long de la vie. Le seul traitement actuel consiste à éviter la consommation des céréales qui contiennent du gluten et de ne consommer que ceux qui sont certifiés « sans gluten » ainsi que les aliments naturels qui n’en contiennent pas à l’origine, comme la viande, le poisson, les œufs et le lait.